Le Loup des Steppes

Transition d'un jeune loup FTM

Archive for the 'Society' Category

Tournage #1 – MAG

J’ai passé une super journée ! Y’a pas à dire, pour moi, les tournages c’est la vie. Surtout que là j’ai réussi à mélanger les deux choses qui comptent beaucoup dans ma vie, à savoir : le cinéma / la création et la « culture queer ».

C’était pour le tournage d’un clip de promo pour le MAG (asso LGBT parisienne pour ceux qui ne connaissent pas) qui « accueille officiellement » les bi et les trans (asso plus homo à la base).

Et, attention, info exclusive et « choquante » : je « joue » dedans (entre guillemets parce que c’est un pour un clip donc le rôle est muet). En gros 6 personnes représentent les lettres LGBT et moi je suis un B (y’avait déjà E. pour le trans FTM).

Cette journée m’a aussi permis de rencontre E., que je lis depuis plusieurs mois (son blog) et que je fréquente sur les différents forums. C’est toujours hyper agréable d’enfin mettre un tête sur pseudo et ça m’a vraiment fait plaisir de le voir.
Il y avait aussi Cw que j’avais vu pour la première fois la semaine dernière et avec qui je trip aussi vraiment bien (même délire ciné, même motiv pour tout un tas de projet, etc). Et puis A., bien sûr, réalisatrice et présidente du MAG. J’ai également pu croiser J. pour la première fois, et rencontrer plein d’autres lesbiennes, gays, gender variants (c’est bizarre de résumer comme ça mais bon) très sympas !

Je suis ravi, et très content d’avoir figuré dans le film parce que dans son genre c’est une grande première ! Je mettrai des captures d’écrans ici dès que Cw m’en fera parvenir !

Et puis aux pauses café, repas ou goûter on a pu discuter de nos différents ressentis, de nos perceptions et expériences… C’était à la fois enrichissant et exaltant de pouvoir parler de tout ça avec des gens qui comprennent et/ou ressentent les choses parfois différemment. Au-delà des parcours et des cases, tout ça m’a fait beaucoup de bien.

Ah et puis on m’a appelé « Samuel » toute la journée c’était cool aussi. J’adore le diminutif Sam mais j’avoue que c’est agréable aussi d’être appelé « en entier » parfois !

Du coup je suis remotivé par la vie, et l’envie de faire tout un tas de projets me porte et m’empêchera je pense de trop rester dans ce mood « incertain » de ces derniers temps.

Agir pour ne pas penser, voilà une des clefs.

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Résistrans…

Merci à tous/tes pour les gentils commentaires/mails/MP/texto, ça fait vraiment plaisir de pas se sentir seul face à cette sombre histoire !

Sinon, je suis encore un peu à l’ouest et pas complètement remis de cette aventure. D’ailleurs, j’ai dormi toute la journée et il a vraiment fallu la motivation d’internet (que je n’ai pas encore dans mon studio) pour me hisser hors de mon lit aujourd’hui.

Mais bref, au risque de me répéter vu que j’en ai déjà parlé sur le forum : concernant l’avenir, après le rdv je me suis dis que je pouvais peut-être supporter tant de conneries pendants les quelques jours d’hospitalisation, et que c’était mieux que l’opération par voix haute (dommage parce que le Dr G. et son staff sont gentils et respectueux)… Mais avec le recul je refuse de cautionner un tel comportement et un tel mépris ! Quitte à devoir continuer à démarcher des chirurgiens (ce qui n’est vraiment pas une partie de plaisir) et à attendre. Parce que, en plus du mauvais feeling et de son manque total d’humanité, je n’ai pas envie de « faire avec » et de supporter ça juste parce que je n’ai pas d’autres noms de chir…! Donc je vais continuer à chercher sur Paris et dans le sud, Montpellier ou ailleurs…

Bon et puis ouais je pense sérieusement à écrire un courrier à l’hôpital et au Dr P. (chef du service) pour leur dire un peu ce que je pense de tout ça…! Je regrette juste de ne pas avoir eu mon micro-cravate, j’y avais pensé la veille en plus, dommage qu’il soit à Montpellier…

Ce qui m’énerve c’est que de nos jours la transphobie est loin d’être encore considérée comme l’homophobie parce que, « quand même, c’est bizarre »… Du coup, je pense que les gens qui ne sont pas concernés s’en tappent un peu, et que mon courrier n’aura pas vraiment d’impact… Ces jours-ci je réfléchis à une idée de petit spot en mode « stop transphobie » pour montrer qu’on est des humains quand même (!!!), mais j’ai pas encore trouvé d’idée assez accrocheuse…

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Dear Young Trans-men

Merci à Mr C., de m’avoir envoyé ce joli texte (trouvé sur un forum) que je trouve très beau et touchant :

« Dear Young Trans-men,

I love you. I love you in all your blustering, angry, beautiful frightening and fearful glory.
I get confused about how to relate to you.
I am torn between grabbing you and hugging you to my chest, shielding you from all the ugly things in the world and taking you over my knee, tanning your behind and toughing your skin.
I want to do both.
When you are hurt, I hurt with you.
When you get angry, I hurt for you.
When you are proud, I am proud for you.

I love to watch you walk around with your wispy new beards and glitter lipstick. I don’t understand you, but I secretly applaud you and would willingly kick anyones ass who attacked you.

I love to watch the emerging men, those like me who do subscribe to the male/female gender paradigm. I love to watch them grow into themselves, take on their confidence, become men (in the way I truly understand and relate to).

I love to watch the girly men who become softer as their bodies become harder.

I love to see the *average* normal joe.

I love how you throw caution to the wind and take to the streets in the fight for your beliefs.

I love you. I can’t help it. It’s the parent in me.

I don’t mean to be patronizing or belittling. I just have a big soft spot in my heart for you. I want to make you grill cheese sandwiches and tomato soup, listen to your stories and tuck you into bed and when you are big and grown, I want to shake your hand and pat you on the back and tell you that you done good.

You are the next vanguard. You will become the bulwark for the future. We need you more than ever. With Liberty university graduating more lawyers who are working in the government and making policies, we need you in schools. We need you educated. We need you ready to take leadership positions and to take the fight for our rights, and the rights of all others to the next level.

I need you when I am old and wrinkled and in some nursing home. I want you to smile when you see my naked body and remark how far our surgeries have come since *those* days. I want you in med schools and out there researching and developing and making history.

I am not going to lie to you. Sometimes you irritate the fuck out of me. Sometimes I just don’t understand you at all and feel like you are wasting your life and your breath on unimportant things while you should be doing something better. Sometimes I get exasperated with you and want to tell you to shut the fuck up and suck it up. Sometimes I feel like you are an entitled bunch of whiners.

But always on the other side of those thoughts (and I had them for my kids too).. is this incredible love and affection for you, and an intense desire to see you achieve and be the best you can be. No matter what that is. I look avidly at your websites and watch your pictures as you grow. Some of you I have followed very quietly for years. I have cheered you and felt disappointments in your disappointments. I have loved you and secretly worshipped you from afar. I have prayed for you in my morning and night prayers. »

Merci à cet inconnu.

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Sex Drive

Le sexe fout tout en l’air.
Pourquoi ? Parce qu’il donne une dimension « supérieure » à une relation, la rendant beaucoup plus (trop ?) complexe.

L’amitié ça peut être cool. Mais des fois le sexe s’en mêle. Et là, c’est le bad.

Pourquoi je dis ça ? Ben tout simplement parce que la T m’a rendu beaucoup plus sexuel. Nan mais c’est vrai, pas la peine de lever les yeux au ciel ! Et c’est un vrai problème.

Avant je pouvais contenir beaucoup plus de choses. Et du coup, certaines de mes relations avec les autres étaient moins fucked up.

Maintenant j’ai plus de mal. A être clair vis à vis des autres, à être clair vis à vis de moi-même…

Le problème du sexe c’est que c’est de l’ordre du ressenti et du coup c’est difficile à intellectualiser. Du coup je dois réapprendre à m’auto-interpréter, à me comprendre. Je dois m’appréhender différemment, et essayer de voir les choses sous un autre angle. Et mine de rien, c’est un bouleversement relativement important….!

Bref, tout ça est un peu flou mais bon, j’avais juste envie de poser les bases d’une réflexion, j’essaierai de développer ça à l’occasion.

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Skins. NYC. Peur.

Fuck. I hate the fucking goodbyes.

Ces jours-ci j’ai regardé l’excellente série Skins et une scène d’adieu m’a beaucoup attristé.

Je n’aime pas les au revoir. Je trouve ça tellement triste que je préfère ne pas y penser. Pourquoi ? Parce que savoir que quelqu’un est visible un coup de fil away c’est agréable. Et savoir qu’on ne verra pas la personne pendant un an (et plus ?) c’est fucking triste.

Surtout quand ce « un an » sera celui de tout un tas de changements. Plus d’utérus ^^, plus les mêmes papiers, plus la même identité…….. Bref, vous voyez le tableau. Depuis la T je n’ai plus peur. Mais avec lui j’ai peur. Parce que je l’aime putain et que je sens que cette année peut être vraiment déterminante.

Vous vous demandez de qui je parle ? En fait je parle de celui qui a été pendant le bad, le vrai. Celui qui a été mon seul contact avec la vie pendant des mois. Celui qui m’a permis de garder l’espoir, celui que je ne voulais pas décevoir. Celui à qui je pensais quand j’étais en pleurs et en sang face à mon miroir. Celui qui a su tout ça. Celui qui a vu tout ça.

Seulement voilà, j’ai l’impression de l’avoir usé. D’avoir grillé mes cartouches. De l’avoir épuisé. Cette année 2007 a du vraiment être dure, et je comprends qu’il ait besoin désormais de prendre une certaine distance avec moi. Mais malgré tout, je souffre de cette distance nouvelle.

Et puis j’ai peur que la T me change (c’est déjà le cas). J’ai peur que NYC le change. J’ai peur de jamais reconnecter. J’ai peur de perdre ce putain de lien.

Parfois je me dis que je suis un connard égoïste qui n’a pas fait d’efforts ces derniers mois. Parfois je me dis que c’est un connard égoïste qui m’a ignoré ces derniers mois. Parfois je me dis qu’on est des connards égoïstes qui sont en train de s’éloigner par manque de communication et d’efforts…

Et ça me fait putain de mal.

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Ikea

Hier chez Ikea, une femme de ménage devant les toilettes des hommes. Dans le doute, je m’approche quand même puis m’entends dire : « Ah désolé monsieur il va falloir aller chez les dames. »

Héhé.

Dans les toilettes des femmes y’avait une mère et sa fille. Elles m’ont regardé outrées… En commentant la situation en sortant.

Héhéhé.

C’est dur de pas éclater de rire dans ces moments là.

Sinon.

Il fait chauuuuuuud.

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Hysté, rdv

Bon voilà, j’ai pris deux rdv pour les 12 et 16 septembre chez deux chirurgiens gynéco, pour l’hysté.

Pour les noms je suis passé par « le réseau » (comprendre, les expériences et infos que certaines gentilles âmes récupèrent et synthétisent) parce que démarcher tout seul c’est vraiment pas évident. Que des refus téléphoniques. Dans un hôpital qui porte mal son nom vu le peu d’empathie dont son personnel fait preuve face à la « différence », on m’a sorti (après quelques secondes d’attentes) un méprisant « Oui. Bon là j’ai posé la question mais on pourra pas vous prendre en charge là, vu le contexte… » Mouais… « Vu le contexte. » Hum.

En revanche là où j’ai appelé en obtenant des rendez-vous les secrétaires ont été très sympas au téléphone, pas de jugements et elles semblaient vraiment cool avec la situation, compréhensives, tout ça. C’était plaisant.

Sinon concernant les chirurgiens, l’un ne fait pas de coelio mais peut opérer très vite et apparemment son staff est impecc, pour l’autre je sais pas encore, je crois que j’expérimente un peu (pas l’hôpital mais ce chirurgien). Apparemment il pratique la coelio mais ça dépend aussi des cas, donc je verrai directement avec lui. Maintenant je méga balise sur la consultation en fait. Irk. J’ai aucune idée de comment ça se passe tiens, faut que me renseigne.

J’ai hâââte de voir comment ça va se passer, quel chirurgien va être l’élu qui aura le privilège de me libérer de mon dernier gros poids. Hiiii. Bientôt tout ça sera « fini », j’aurai plus besoin de faire d’opé et je pourrais lancer la procédure pour le changement d’état civil ! J’aimerais vraiment bien que ça se fasse avant fin novembre pour pouvoir fêter mes 22 ans en homme liiibre !

Bon enfin, en attendant. J’ai chaud. Comme je le disais à l’instant à C., je suis actuellement torse nu, face à un ventilo, à l’ombre, quasi immobile, et pourtant je transpire ! C’est dur. Si si.

Edit ps pour le padawan que tu es peut-être (je cherchais les mots de Yoda a.k.a Izé à ce sujet mais je retrouve pas) : En matière de recherche de Dr, l’idéal (si possible, ce qui n’était pas mon cas en étant à Mtp pour l’été) reste de se déplacer en personne et de les confronter sur les sujets en face… Parce qu’il est plus difficile de dire non en vrai qu’au téléphone…

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« Non, un transsexuel ne change pas de texte »

Oui, ceci est un lapsus. Le contexte ? La rédaction d’un texte de présentation pour mon documentaire sur les trans, en cours de préparation. Ca m’amuse. Parce que je sens qu’il y a quelque chose d’intéressant dans cette phrase. D’explorable je veux dire. Sans arriver à tout à fait mettre la main dessus…

Mon cerveau est en compote. Ca fatigue de penser. D’articuler des mots ensemble pour produire un sens plus ou moins clair, tout en questionnant des notions aux contours flous…

J’ai envie d’en discuter avec d’autres trans. Mais discuter serait déjà avancer. Alors il faudrait filmer. Tout filmer. Comme l’Amateur de Kieslowski.

Sinon.

‘Tain, par son commentaire, A. vient de me faire percuter un truc : en fait, grave (!), je suis arrivé au stade (comprendre, je passe suffisamment) où je n’ai en fait plus besoin de dire que je suis trans à une infirmière. Bon, celles de Paris me connaissent et sont adorables, et ici à Mtp je voulais qu’elle vérifie mon torse. Mais c’est clair qu’à l’avenir, si je ne me pique pas moi-même, je ne serai pas obligé d’expliquer la situation ! Des bios ont bien des injections d’Androtardyl et puis elle peut aussi ne pas connaître le produit ! C’est fou n’empêche, j’avais jamais pensé à tout ça. Merci donc !

Ps : Arg. On est déjà en août. Qui dit août dit septembre. Et qui dit septembre dit décembre. Ca va passer en deux secondes…

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Psy / Lie / Shot

Ah ! 3 jours sans post, dur ! Z’avez aussi besoin de votre came hein ! ;-p

Ouais alors. Lundi je suis donc allé dans une nouvelle pharmacie. Le pharmacien m’a demandé de préciser le V. sur l’ordonnance… Mouais. Ensuite ça a duré trois plombes. Il a vraiment mis du temps à trouver les trois misérables trucs que je voulais (Androtardyl, seringue, crème cicatrisante). C’était assez embarrassant comme situation. Mais uniquement dans ma tête parce que le monde se foutait de mon stress ostensiblement.

Ensuite je suis allé au cabinet d’infirmières. Qui se trouve être là où est le cabinet de mon ancien psy. Souvenirs, souvenirs. Aah, ces moments passés à jouer avec des toupies (marrant, j’avais jamais repensé à ce détail, moi je dis, c’est vachement signifiant comme truc, une toupie quoi !) en disant des choses que je savais êtres tellement filtrés que peu utiles… D’un autre côté je croyais mentir en ne révélant pas mon homosexualité alors qu’en fait à cette époque je me pensais hétéro de toute façon. Dans le sens où j’étais attiré par les filles. Donc logiquement je ne me disais pas homo. Aujourd’hui je ne sais pas ce que je dirais. D’ailleurs je ne me souviens plus ce que j’ai dis à mon psy actuel à ce sujet. En fait si, j’ai été relativement évasif.

Arg. Les filtres c’est le mal.

Le plus dur dans le mensonge, c’est pas de mentir, en soit, mais de mentir dans cette petite zone où la crédibilité de l’affirmation n’est pas remise en question par l’autre. Et, surtout, de se souvenir exactement à qui on a dit quoi pour ne pas faire d’erreurs critiques. Je crois que je maîtrise plutôt bien (hum… euphémisme) ces deux règles (y’en a d’autres hein, mais je vais pas développer, ce serait comme vous expliquer comment le magicien ne coupe pas la fille en deux !).

Avec les psys, la grande question a du coup plutôt toujours été de comment reprendre le chemin de la vérité après avoir menti. Pas qu’avec les psy d’ailleurs. Comment se rebrancher sur la vérité. Dans quelle mesure revenir sur ses propos ? Ou reconnaître la paternité de certains mensonges, for the greater good ? Je pourrais écrire un livre sur ce sujet. Sur ça et sur le retour cyclique des cultures du siècle (vous savez, le trip 80 – 08 par exemple, celui qui fait que vous trouvez ça normal de porter la moustache, des Nike Dunk, un t-shirt violet et une veste en nylon – si si, ça arrive, violemment – tout en prenant de la coke et en écoutant Kim Wilde ou n’importe quel musicos qui a jugé bon de faire son comeback maintenant).

Ouais. Bon. Ok. Je dérive complètement.

Revenons à l’infirmière, on parlera du mensonge, de la bisexualité et de la mode un autre jour.

Personne chez l’infirmière. Dépité, je suis rentré chez moi en me répétant comme un monomaniaque le numéro de téléphone pour ne pas l’oublier. Et puis j’ai considéré très sérieusement l’option d’apprendre à me piquer moi-même.

Mais comme j’étais stressé par ma cicatrisation, je me suis dis qu’il valait mieux voir une infirmière.

Bien m’en a pris. Elle était très sympa. Et puis. Jeune. Et Bronzée. Elle m’a montré comment me piquer moi-même, comment localiser la zone, toussa. Puis elle m’a massé l’endroit où elle avait piqué. On m’avait pas fait ça avant. C’était assez sympathique. Mais trippez pas hein, la situation (expliquer sa transitude alors qu’elle a dis bonjour à un « jeune homme » juste avant, se mettre à nu, au sens propre etc) est trop gênante pour que la scène puisse être émoustillante.

Ahah. Je m’amuse beaucoup sur ce post.

Bon. Par contre c’est pas possible, j’ai encore trop de trucs à dire sur l’évolution de mes cicatrices et tout et tout. Et je veux pas faire un post fleuve. Je préfère en écrire un second, plus axé sur la chirurgie elle-même (et quelques dérives, je me connais). Donc pour l’instant je vais m’arrêter là.

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Hormonal

Ces jours-ci je me trouve bizarre. Ca va mais j’ai des pics hormonaux étonnants. Qui me ramènent back in 2007. Pour comprendre, il faut que je vous explique quand même un ou deux trucs.

Déjà, à la base, je suis quelqu’un de très sensibles aux effets hormonaux. Quand j’avais mes règles je devenais ouf et complètement énervé ou déprimé, selon. J’ai par exemple déjà pleuré en voyant des petits moineaux en hiver, ils étaient tellement petits et fragiles… Hum. Bref. Vous voyez le genre. :-p

Depuis la T je suis plus régulé mais ces jours-ci il me semble avoir senti les effets d’une coupure de T pendant deux mois : mon corps ne s’est pas encore rééquilibré, et à quelques jours de ma prochaine injection, je ressent clairement le manque.

Résultat, j’ai des réactions agressives illogiques, et j’oscille un peu dans mon ressenti, parfois très content, parfois dépité. Evidemment, je n’ai pas mon ordonnance de T sur moi, du coup je vais devoir attendre de rentrer à Mtp pour ma shot…

Mais bon. C’est la vie.

Sinon niveau surgery, j’ai toujours ma petite boule (kyste ?) donc je verrai avec l’infirmière qui me fera la piqûre lundi. Et puis les pansements se barrent sérieusement du côté droit, je vois maintenant la moitié de l’incision. C’est rose et pas très sexy. Mais bon. Mon téton droit commence à se découvrir lui aussi, mais je sais pas trop à quoi m’en tenir, il me semble avoir des croûtes différentes de son pote. Chelou. J’attends d’en voir plus pour me faire un avis…

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