Le Loup des Steppes

Transition d'un jeune loup FTM

Archive for the 'Society' Category

Azerty VS Qwerty

Je suis sur un autre ordi, clavier US, donc peu de maj du blog a venir.

Pas de testo possible ici. I feel down.

That’s it. For now.

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Advanced Center For Plastic Surgery

‘Tain j’suis grave dans le coton. La nuit dernière ça a été la lutte pour dormir, et de 2h du mat à 5h j’ai tourné et retourné dans mon lit. Le temps passait très très lentement et j’étais écrasé par un mal de crâne affreux. J’ai rêvé d’une version Brazilienne de la clinique, où on attendait des heures, nous renvoyait d’un endroit à l’autre, etc. C’était sans fin.
Et puis ensuite, j’ai rêvé pour la première fois de mon torse post-op (avec cicatrices), c’était assez bizarre. Mais bon, le contexte était bad lui aussi (grosse engueulade à la coloc, pendant une fête avec des tonnes d’inconnus).

Bref, la journée ça va mais mes nuits s’agitent…

Sinon. Ce matin j’avais rendez-vous avec le Dr Fischer et son infirmière, Betty.
On s’est donc rendu au Advanced Center For Plastic Surgery, sur la Tullamore Road. C’était assez marrant cette suburb américaine, et surtout, ces femmes qui venaient pour un (énième) lifting ou liposuccion.

Betty m’a dit que j’avais des « nice pecs » et que j’étais « handsome », puis elle m’a photographié et mesuré. C’était un peu gênant – d’être torse nu – mais pas autant que j’aurai pu l’imaginer…

Beverly Fischer est ensuite arrivée, a confirmé les dires de Betty (trop drôle le « oh yeah you’re right he’s handsome »), puis elle m’a tout bien expliqué, la procédure, les complications éventuelles, etc. Elle m’a aussi montré où j’aurai mes cicatrices, etc.

Je devrai revenir mercredi pour vérifier qu’il n’y a pas d’hémorragie (2% de chance, mais dans ce cas faudrait retourner au bloc), et autres problèmes. Puis je devrai porter une veste de compression pendant trois semaines.

Bref, ça devient réel !!! J’ai trop trop hâââte !!!

Bon allez, après cette rapide maj je vous laisse, on va profiter de Baltimore.

See you in a few folks.

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NY People #2

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NY People # P1

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« Sorry man »

Désolé de pas avoir le temps d’écrire beaucoup, mais on fait beaucoup de choses géniales et j’ai pas vraiment le temps de faire le geek.

Je prépare un post avec plein de photos cela dit…

Et puis que dire de toute façon ? New-York est une ville géniale, on marche beaucoup, on fait des musées, on voit tout un tas de trucs et de gens trop bien, etc…. Que du bonheur quoi.

Ah si un truc, stupide mais marrant. Aujourd’hui un mec d’Apple (portant un t-shirt bleu « I could talk about this stuff for hours » et un gros carton) m’a dit « sorry man ». Ca paraît rien mais c’était trop trippant de l’entendre dans son vrai contexte (je parle du « man » là) et c’était plaisant. C’est comme les « sir », « mister » and co. Comme si la V.O donnait encore une autre dimension à ma nouvelle identité : on me reconnaît comme masculin dans plusieurs langues maintenant, c’est cool !

Sinon, le jour J s’approche mais pour l’instant je profite tellement de l’instant présent que j’y pense très peu…

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Сталкер

It is so quiet out here, it is the quietest place in the world. – Stalker

Dommage que je sois obligé de prendre un train à 7h52.

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True Lies

Blinded by Truth by LorraineMD

« Exister équivaut à un acte de foi, à une protestation contre la vérité. » – E.M Cioran

La semaine dernière, dans le « post polémique » j’écrivais que j’avais changé, autant mentalement que physiquement.

Alors, autant les changements physiques sont « quantifiables » (poils, prise de muscle, voix…), autant les changements psychologiques et de comportements sont plus difficiles à mesurer.

J’ai déjà évoqué le fait que oui, je suis moins « peureux », moins stressé par plein de situations. Mais il se trouve que je suis aussi plus honnête, plus franc vis-à-vis de moi-même et des autres.

Ce qui n’a pas toujours que du bon.

Parce que tout le monde n’est pas forcément prêt à entendre la vérité, et/ou parce que celle-ci amène toujours des conséquences plus ou moins dures à gérer.

Et oui, cette semaine je me suis rendu compte que mon côté secret et extrêmement prudent dans ce que je dis (ou pas) avait quand même du bon…

Pas que j’ai spécialement envie de revenir à une version précédente de moi-même (n’oublions pas que le temps d’avant, c’était le temps d’avant…), mais peut-être que garder tout de même un petit filtre ne ferait pas de mal dans certaines situations.

Du coup, aujourd’hui j’ai acheté un livre que je n’avais pas lu, d’un auteur que j’apprécie beaucoup et qui avait lui aussi beaucoup à dire sur la vérité : Emil Cioran.

J’adore Cioran, il fait partie de ces personnes avec qui j’aurais vraiment aimé pouvoir discuter, et sa lecture m’apporte toujours beaucoup. Son cynisme, son ironie, sortent ses écrits du pur pessimisme et d’une lucidité trop froide pour être appréciable.

Dans Ecartèlement, il écrit : « On vit dans le faux aussi longtemps qu’on n’a pas souffert. Mais quand on commence à souffrir, on n’entre dans le vrai que pour regretter le faux. »

Et également : « Nous n’avons le choix qu’entre des vérités irrespirables et des supercheries salutaires. Les vérités qui ne permettent pas de vivre méritent seules le nom de vérités. Supérieures aux exigences du vivant, elles ne condescendent pas à être nos complices. Ce sont des vérités « inhumaines », des vérités de vertige, et que l’on rejette parce que nul ne peut se passer d’appuis déguisés en slogans ou en dieux. »

Pour fuir ses « vérités irrespirables » il croit dans l’art, l’illusion esthétique…

Hum. Je connais ça… Peut-être que je devrais m’en souvenir, et regarder un bon film la prochaine fois que j’ai envie de dire un truc sérieux. Tiens, là par exemple, plutôt que de poster ce message à 5h du mat, en sachant pertinemment que ça va en agacer certain/e…

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Hair cut / Train

Ok, ok, ces derniers temps j’ai un peu délaissé le sujet initial du blog, à savoir tout ce qui touche à la transition… pour des raisons persos et parce que j’avais pas assez le moral pour raconter mes aventures.

Comme l’autre jour dans le train.

Je suis parti un peu vite en week-end au bord de la mer. Tellement vite que j’ai oublié ma carte 12-25.
Du coup je suis allé faire un duplicata vite fait à la gare Montparnasse.

Le guichetier a bloqué sur mon nom et m’a demandé ma carte bleue « comme ça ce sera plus simple pour le nom ». Ah ah.
Il a été très gentil et aimable pendant toute la conversation, malgré la bizarrerie de la situation. À la fin de la conversation, il a étouffé un « au revoir mons…, aurevoir » auquel j’ai répondu par un sourire.

Et puis, un peu plus tard, dans le train, j’ai dû présenter mon duplicata au contrôleur. Il a tiqué sur le nom et m’a demandé avec une certaine agressivité mes papiers. Je n’avais pas ma carte d’identité sur moi alors je lui ai dis que j’avais d’autres cartes. Il a répété avec la même froideur « il me faudrait une pièce d’identité ». Mh. Je savais pas trop ce qui allait lui suffire niveau crédibilité quand j’ai aperçu ma carte vitale. Il l’a acceptée et a comparé minutieusement les données (la date de naissance notamment). Déçu, il me l’a rendu en me disant « de penser à ajouter une photo sur le duplicata ».

Ouf, j’ai vraiment cru pendant quelques instants que cette fois j’allais devoir lui expliquer la situation…

Dans ce genre de cas, le plus dur c’est toujours de parler le moins possible pour ne pas faire mentir mes papiers encore plus avec ma voix grave.

Surtout qu’après le coup de tondeuse en mode « new hair cut, new life » de l’autre jour et des lunettes de soleil (à l’image de la tof de début de post), ça devait être vraiment dur de me croire… !

Brrr, plus je m’en approche, plus je redoute le passage à l’aéroport.

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While you make pretty speeches / I’m being cut to shreds / You feed me to the lions / A delicate balance / And this just feels like spinning plates

De nos jours, avec les mails, msn, facebook et toutes ces communautés virtuelles (tiens, voilà une communauté à laquelle on appartient tous plus ou moins…), on ne peut plus éviter personne.
D’ailleurs, à cause des portables on ne peut pas non plus faire le mort parce que les gens savent qu’on finira bien par le consulter. Et l’éteindre angoisse tout le monde alors bon…

Du coup, pour survivre pendant les situations de repli (tout en continuant à être un geek), on se retrouve à claquer des portes virtuelles (et donc à, potentiellement offusquer / blesser, les gens). C’est nul, facile, etc, mais des fois c’est juste nécessaire.

Plusieurs méthodes pour cela : 1/ le message personnalisé qui résume en une phrase courte ou en un mot a/ l’état général, b/ la position qu’on occupe vis-à-vis de telle situation ou personne. 2/ l’ignorance (cette deuxième technique est plus risquée si les gens sont tenaces).

Bon et puis évidemment la solution ultime c’est… d’éteindre tous ses appareils électroniques. Mais soyons réalistes, qui peut, réellement, éteindre son ordinateur et son portable plus de deux jours d’affilés ? Ben voilà.

Bref, tout ça pour dire qu’aujourd’hui, quand on veut éviter / ne pas penser à quelqu’un, c’est vraiment impossible à cause toute cette virtualité stupide qui connecte tout le monde.

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Sharks

« Life is not a movie. Good guys lose, everybody lies, and love… does not conquer all. » – Buddy dans Swimming with Sharks.

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