Le Loup des Steppes

Transition d'un jeune loup FTM

Archive for the 'Transition' Category

Pratique critique des langages informatiques appliqués à l’art…

Journée très réjouissante, à tous les niveaux ! Je suis mort du coup ! Je vais donc scinder en deux post les évènements pour ne pas m’égarer.

D’abord, la fac.

Première chose. Les mecs c’est plus friendly que les filles. Serrage de mains (probablement plus « facile » quand on connaît à peine les gens, ça doit jouer), discussion en petit comité masculin, partage des expériences. C’est génial, vu qu’il n’y a pas de licence dans le domaine, on vient tous d’horizons totalement différentes, c’est enrichissant. Un gars est un illustrateur free lance qui reprend ses études, un autre sort d’une licence en communication et technologies, un autre viens des arts appliqués. (Y’a aussi un gars qui a une coupe de cheveux espagnole horrible mais qui est sympa, un mec d’au moins 45 ans à moustache qui sort des années 70, une coréenne programmeuse de ouf super gentille, une serbe au cheveux rouge, une fille très très cute et souriante, etc).

Et puis bon, n’empêche, c’est trop cool de découvrir ces nouveaux rapports sociaux, j’adore!

Ensuite. Je suis arrivé dans la salle, j’ai montré au prof mon nom sur la liste en lui disant qu’il faudrait qu’il le remplace par Samuel. Il a bloqué un instant, et a levé les yeux en demandant très surpris et très fort : « Remplacer V. par Samuel ??? ». Comme d’habitude, instinct de survie, le mensonge, sans me décontenancer : « Oui oui, je sais pas pourquoi c’est comme ça, c’est un bug informatique il faut croire ». Lui : « Ah, mais euh, vous avez parlé avec l’administration ? ». Moi : « Oui oui, ils sont au courant… ».

Bref, ça aurait pu s’arrêter là et me gêner un peu parce que ça n’aurait pu que reporter « la » discussion avec lui mais heureusement, il nous a fait remplir une fiche pour mieux nous connaître.
Au programme : nous présenter (j’ai donc écrit un texte de cinq lignes pour expliquer mon cas, que j’attends les nouveaux papiers, que mes camarades ne sont pas au courant, etc), parler des artistes et théoriciens de l’art numérique que l’on apprécie, ce que l’on attend du cours, quels logiciels on maîtrise, quelle est la différence entre dispositif et interface, si on fait de la programmation, etc.

Vous vous dites, de la programmation ? OUI !!!

En fait. Ce cours. C’est un rêve. Eveillé !

En gros, on est dans une grande salle chacun à notre poste informatique (récent, même si c’est un PC et que du coup j’ai pas l’habitude), avec tout un tas de logiciels montés sur la bécane. Et, en gros, on a une partie théorique (qui m’a l’air passionnante) dans laquelle on étudie l’histoire et les différents courants de l’art numérique et une partie pratique ou on programme !

Mais attention, là où ça devient géniallisime c’est qu’on ne va pas programmer / coder pour rien, mais pour faire de l’art ! Donc on va apprendre, par exemple, comment écrire les lignes de codes pour faire fonctionner une installation en interaction avec le public (ses mouvements, ses actions, la lumière etc), ce genre de trucs. Ca va me permettre de développer tellement mon champ et mes capacités de création artistique, j’en bave d’avance.

Le plus cool c’est que comme dans les autres cours où on a déjà du taf à faire pour la semaine prochaine, là, chaque semaine le prof va nous donner un mot / concept sur lequel on devra rendre une production (visuelle / numérique etc).

Et l’examen final c’est la présentation orale et la diffusion d’une oeuvre (art vidéo, interactivité, toussa).

Bref. Je suis complètement transcendé par ce cours. Et mon prof est un geek, il a sorti à la coréenne à un moment : « Ah ouais si tu fais du C++ (un langage de programmation) tu pourras développer des patchs pour Pure Data (un logiciel) c’est super ! » Huhu.

Et le bilan de cette semaine c’est que je suis ravi de mon choix d’orientation pour cette année. Parce que même si c’est vraiment dur (je repars un peu de zéro niveau connaissances) c’est incroyablement stimulant et c’est exactement le genre de domaine qui me passionne.

Voilà. Bientôt, la suite de ma journée et tout ce qui concerne le fourmillement de projets associatifs et artistiques en lien avec la « question trans ».

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Retour chez les Moldus

Hier j’ai donc repris les cours, sans aucune appréhension vu que personne ne peut soupçonner quoi que ce soit. Il fallait juste que je parle aux profs de mon cas en début de cours pour éviter toute gêne.

Il s’est trouvé que mes deux cours ont eu lieu avec les deux profs qui m’ont fait passer l’entretien en mai dernier.

La première avait un peu zappé et m’a fait répéter ce qui était assez drôle parce qu’en début de cours tout le monde est assis et n’a rien d’autre à faire que de regarder ce qui se passe. M’enfin une fois que j’ai dis que j’étais trans elle a du avoir un flash et a modifié la liste, je suis donc resté incognito. Le plus drôle c’est qu’après elle a fait circuler une feuille pour qu’on écrive nos noms, mails et numéro de téléphone (pour les cours qui se passeront à l’extérieur, dans des musées, ateliers d’artistes ou autre) et machinalement j’ai commencé à écrire B.V. Je me suis repris à la deuxième lettre pour finalement écrive B.S mais j’ai eu un grand fou-rire intérieur ! En même temps c’est assez logique, j’ai passé ma vie à écrire ce nom dans ma scolarité, d’où le réflexe.

Avec l’autre prof ça a été encore plus simple. Je lui ai juste dis, « oui en fait c’était juste pour vous demander de m’appeler Samuel » en montrant mon autre nom sur sa liste d’élèves. Il m’a dit « ah oui oui, bien sûr » avec un grand sourire.

Voilou, la suite jeudi mais bon, c’est cool.

Sinon. Pourquoi ce titre ?

Tout simplement parce que c’est très bizarre de me retrouver dans une foule de moldus après un tel week-end. Je me suis senti projeté dans un autre monde tellement straight et différent de mon environnement habituel.

Je dois vous avouer que je lutte un peu contre ce ressenti, parce que j’entends d’ici les commentaires de certain/e sur le communautarisme, etc.

Et je n’ai rien du tout contre les bios (et les straight) hein, mais c’est juste que c’est étrange de se retrouver plongé dans un univers si différent. De revenir parmi des gens qui n’ont aucune idée qu’on existe (je schématise, je sais).

Sinon, les cours, je vais pas m’étaler, mais c’était vraiment très nouveau pour moi. Les deux intitulés des cours que j’ai eu hier sont les suivants :

– L’incidence du développement technologique sur l’art contemporain
– Technologies du quotidien et engagement artistique

Sans s’étendre, disons simplement pour l’instant qu’en gros l’essentiel du travail de l’année va dépendre de chacun d’entre nous, et que cela consiste à, je cite, « Trouver le champ disciplinaire artistique, le thème, la question qui nous travaille. Définir les artistes, auteurs et oeuvres qui sont importants pour nous. » Bref, créer sa propre formation, faire son propre parcours (tiens, tiens…).

Mais bref, ça doit être flou pour vous, je pense que j’aurai l’occasion d’en reparler d’ici peu.

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Endorphine

Je suis pas mal occupé par diverses choses en ce moment donc je vais faire court alors que j’ai des tonnes de trucs à raconter… Mais le principal c’est que J’AI REPRIS LA COURSE À PIED HIIIIIIIER.

Pardonnez ma légère hystérie mais ça m’a fait un tel bien !

Ces derniers temps j’étais frustré physiquement, je me sentais diminué, j’en avais marre de ne pas être en possession de mes moyens, etc, et tout ça pesait vraiment sur mon moral.

Donc lundi, après 3h30 de sommeil (merci à la blancheur du ciel propre à la grisaille parisienne qui m’a réveillé à 7h30), je me suis dis que c’était le moment. 3 mois 1/2 post-op, faut pas déconner, j’en pouvais juste plus et je devenais fou sans sport.

Malgré ma petite inquiétude (que ça tire trop, ce genre de truc), j’ai mis de l’elastoplaste à mon orteil pour faire une attelle (« simple » foulure finalement), une bonne dose de crème réparatrice sur mes cicatrices, et je suis sorti courir. Bilan niveau douleur : quasi rien si ce n’est une petite douleur comme « une légère douleur au coeur », mais à droite… Bizarre donc. C’est peut-être là où était attaché le drain, je sais pas trop. Du coup j’ai un peu ralenti sur la fin mais globalement c’était cool.

Je pensais pas que ça m’arriverait un jour de ressentir une telle joie en pratiquant la course à pied (je n’aime pas franchement ça – euphémisme) mais là ça a été vraiment libérateur. J’ai même souris stupidement en retrouvant mes amis du parc de Belleville : le (très) vieux chinois qui fait ses exercices matinaux, les joueurs de la table de ping-pong du parc, le clochard qui lit le journal toujours sur le même banc, les femmes qui se retrouvent dans l’allée principale pour faire leur Tai-chi, les chats des allées du haut, le jardinier qui parle tout seul (ou aux plantes), les dessinateurs, etc.

Je me suis senti reprendre possession de moi-même, revivre, et ça m’a fait un bien psychologique hallucinant de me sentir à nouveau en contrôle de mon corps (et donc, de ma vie, etc) comme ça.

Parce que, tout le monde le sait, je suis un meilleur être humain quand je cours. Et puis, séance de psy hebdo (ou presque) – je vous raconterai celle d’aujourd’hui demain – et course 3 fois par semaine ça devrait me permettre d’aller mieux, de mieux gérer le stress et a pression, quotidienne, que je peux ressentir parfois vis-à-vis de la transition et de shut the fuck up à l’angry guy inside me…

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T Voice, robot & music

Ca fait un moment que j’ai pas mis en ligne ma voix alors comme je sais que vous l’adorez et qu’aujourd’hui j’ai l’impression d’être Barry White, la voici (voix 9 : 01/10/2008). Et puis ça c’est une autre réflexion, robotique….

Sinon, en parlant de voix, j’ai découvert celle d’Arthur Lee et je suis dans un kif musical qui me permet d’expérimenter avec toutes les nuances de ma voix today (elle se casse toujours sur les aigus, mais qu’est-ce que je m’amuse avec les graves !).

Everybody’s gotta live,
And everybody’s gunna die.
Everybody’s gotta live,
I think you know the reason why.

I had a dream the other night baby.
I dreamt that i was all alone.
But when i woke up i took another look around my self, and i was surrounded by fifty million songs.

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Popeye

Hop, voilà j’ai fait ma piquouse en 2 minutes chrono à l’instant. Je ressens déjà un effet positif (chaleur, boost psychologique, etc).

I’m such a damn junkie !

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I used to

J’aimais les jours de piqûre au début de ma transition, parce que ça voulait dire « chouette plein de nouveaux effets en perspective ».

Maintenant je déteste mes T day (et souvent le ou les jours qui précèdent) parce que c’est les jours où je me sens le plus hormonal et le plus « comme avant ». Je sens les oestrogènes, je sens que je suis bof physiquement et moralement, un peu comme quand j’allais pas très bien, avant la T tout ça, et que je réalisais le lendemain que c’était parce que c’était la mauvaise période du mois…

Ca m’énerve toujours de remarquer que c’est les hormones qui influe sur mon ressenti et que ce que je ressens n’est peut-être lié qu’à ça…(?).

Et puis évidemment, ce côté « dépendance » est un peu dépitant (sans compter l’aspect « noter la date de sa piquouse pour se souvenir de la prochaine fois » ce qui n’est pas sans rappeler les règles…).

Bref, du coup je vais aller à la pharmacie chercher ma came et me piquer tout seul today parce que zéro motiv pour voir une infirmière.

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Psy

Oui donc hier j’ai vu mon psy… Pas assez longtemps à mon goût (comme d’hab, environ une quinzaine de minutes…), mais bon, quand même, c’était cool.

Pour la première fois de ma vie j’ai dis des choses personnelles à un psy (I know…). Par personnelles j’entends, non liées à la transition, que je ne dis pas ou peu au gens (même très proches) normalement et surtout qui sont des vérités qui, énoncées à voix haute, me rendent vulnérable.

Reconnaître ses erreurs relationnelles récurrentes (nombreuses), mettre en doute sa capacité à ne pas être un robot répondant à un système prédéterminé par un début de parcours/vie chaotique, reconnaître/ressentir que cette entrée dans la vie a pu effectivement faire des dommages collatéraux, ce genre de choses…

Ce qui est agaçant avec les psys c’est qu’ils savent tout, évidemment. À peine j’ai commencé à dire « pourquoi est-ce que je repousse toujours les gens qui sont trop proches et que… » qu’il a terminé ma phrase par « et que vous aimez ceux qui vous rejettent ? ». Hum. Apparemment, l’ego has landed (l’égo s’est développé) mais pas assez pour que je ne trouve pas les gens qui m’aiment un peu « trop » complètement déraisonnables…

Et puis la peur du rejet, de l’engagement toussa. Du coup, au moins, j’ai compris pourquoi JE sabordais « volontairement » et de façon récurrente certaines relations. Arrivé à un certain point, c’est tout simplement plus simple d’être celui par qui la rupture arrive que de prendre le risque d’être rejeté à un moment ou à un autre.

Et effectivement, mettre sur un piedestale quelqu’un avec qui il n’y a aucun risque de dérapage incontrôlé (parce que pour être rejeté de façon douloureuse, il faut d’abord être aimé), c’est l’idéal.

Du coup, je suis plus que jamais motivé pour poursuivre ma quête du graal vers une personnalité renouvelée… Etre plus fort, ne plus reproduire les mêmes erreurs, etc. Et tout ça c’est pas que des mots hein, j’ai aussi agit dessus, pas plus tard qu’hier !

La difficulté étant, que quand on agit contre soi-même (même pour son propre bien), il faut passer la barrière du ressenti. Pas évident donc, quand on se bat contre un ressenti plutôt que contre des pensées intellectualisées…

Du coup, j’ai un système : me forcer à prendre sur moi pour toutes les actions relationnelles (et autres, mais pour les autres c’est différent) qui me pèsent / me stressent / m’angoissent parfois, pour qu’ensuite (après avoir constaté que bon, c’est pas la mort, faut pas déconner) mon ressenti change.
Avec ce système, je pense ne plus être un sociopathe angoissé dans quelques mois et ne plus ressentir la moindre appréhension dans différentes situations (prendre un verre, seul, avec certaines personnes, être dans une soirée peuplée si je ne bois pas, etc).

Bon. Je fais un peu ma thérapie ici aussi on dirait… Mais dans le fond, écrire les choses c’est tout aussi thérapeutique, et parfois c’est simplement en mettant en mots les choses qu’on est vraiment capable de les comprendre…

En tout cas, je vais voir le psy beaucoup plus régulièrement désormais, parce que c’est vrai que ces derniers temps je l’ai peu vu (pas de l’été) et que mine de rien, non seulement la transition me pèse parfois, mais aussi, je réalise que j’ai beaucoup de choses à régler avant d’être véritablement un free man…

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Tournage #1 – MAG

J’ai passé une super journée ! Y’a pas à dire, pour moi, les tournages c’est la vie. Surtout que là j’ai réussi à mélanger les deux choses qui comptent beaucoup dans ma vie, à savoir : le cinéma / la création et la « culture queer ».

C’était pour le tournage d’un clip de promo pour le MAG (asso LGBT parisienne pour ceux qui ne connaissent pas) qui « accueille officiellement » les bi et les trans (asso plus homo à la base).

Et, attention, info exclusive et « choquante » : je « joue » dedans (entre guillemets parce que c’est un pour un clip donc le rôle est muet). En gros 6 personnes représentent les lettres LGBT et moi je suis un B (y’avait déjà E. pour le trans FTM).

Cette journée m’a aussi permis de rencontre E., que je lis depuis plusieurs mois (son blog) et que je fréquente sur les différents forums. C’est toujours hyper agréable d’enfin mettre un tête sur pseudo et ça m’a vraiment fait plaisir de le voir.
Il y avait aussi Cw que j’avais vu pour la première fois la semaine dernière et avec qui je trip aussi vraiment bien (même délire ciné, même motiv pour tout un tas de projet, etc). Et puis A., bien sûr, réalisatrice et présidente du MAG. J’ai également pu croiser J. pour la première fois, et rencontrer plein d’autres lesbiennes, gays, gender variants (c’est bizarre de résumer comme ça mais bon) très sympas !

Je suis ravi, et très content d’avoir figuré dans le film parce que dans son genre c’est une grande première ! Je mettrai des captures d’écrans ici dès que Cw m’en fera parvenir !

Et puis aux pauses café, repas ou goûter on a pu discuter de nos différents ressentis, de nos perceptions et expériences… C’était à la fois enrichissant et exaltant de pouvoir parler de tout ça avec des gens qui comprennent et/ou ressentent les choses parfois différemment. Au-delà des parcours et des cases, tout ça m’a fait beaucoup de bien.

Ah et puis on m’a appelé « Samuel » toute la journée c’était cool aussi. J’adore le diminutif Sam mais j’avoue que c’est agréable aussi d’être appelé « en entier » parfois !

Du coup je suis remotivé par la vie, et l’envie de faire tout un tas de projets me porte et m’empêchera je pense de trop rester dans ce mood « incertain » de ces derniers temps.

Agir pour ne pas penser, voilà une des clefs.

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Morphée

Pour situer, là j’écoute Enya en regardant la lune (c’est vraiment très beau, cela dit, de s’endormir en regardant la lune), c’est pour dire à quel point c’est grave ! Le sommeil est difficile à trouver ce soir…

Oh my god, I just figured it out ! J’ai peur du noir…mental !

Depuis tout petit je passe mes nuits (enfin, le moment – plus ou moins long – qui précède la rencontre avec Morphée) à m’imaginer des histoires dans lequel je serai garçon.

Pendant toute ma période noire, j’ai été très malheureux de constater que je ne pouvais plus (futur bloqué, mur, trop douloureux et surtout c’était devenu de l’ordre « possiblement réel »).

Et puis un jour le futur s’est éclairci mais et puis j’ai repris, par habitude. Et même si cette tendance me fait perdre contact avec la réalité, c’est (re)devenu vital.

Comme je suis un grand romantique (si, si !). Ces « histoires » ont toujours impliqué quelqu’un, avec des phases de blocage plus ou moins longues.

Mais bref, si j’en parle maintenant c’est réalise maintenant pourquoi je créé des histoires impossibles dans la vie réelle : pour mieux les rêver ensuite ! Ca craint.

Je prends conscience que ce qui était un mécanisme de survie a entraîné un problème affectif (et cette tendance à préférer la fiction à la vie !). Je me rends aussi compte que du coup, quand on m’enlève cette part de rêve (parce que la vie m’empêche de continuer ma petite vie nocturne et/ou que bon, j’aimerai bien pouvoir me débarrasser de cette tendance irréaliste), je me sens bien triste.

Heureusement que je revois mon psy mardi pour en parler et essayer de comprendre cette préférence pour la fiction, ce mécanisme de répétition, ce « goût » pour les histoires (réelles) toujours impossible, cette peur du vide mental, de la solitude avant de tomber dans le sommeil…

Pendant un temps, je n’arrivai pas à dormir car mon cerveau ne s’arrêtait jamais, que je pensais à des milliards de choses en même temps, mais maintenant, ce qui m’embête c’est ce vide.

Alors, à quoi vous pensez vous avant de vous endormir ???

(Perso, j’ai déjà essayé le côté « check list pour le lendemain » mais ça m’ennuie, me stresse parce que je peux rien faire et que ça repousse mon sommeil tout en rapprochant l’échéance, etc…)

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Existrans 2005

Juste parce que cette photo m’apaise.

La sérénité de son visage, l’esquisse d’un sourire, ce regard fort, presque amusé, défiant, la paix intérieure qui se dégage d’elle. Merci J.

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