Le Loup des Steppes

Transition d'un jeune loup FTM

Stressss

Je suis très stressé ces jours ci, pour X raisons… Je vais donc me contenter de parler de ce qui à rapport avec le sujet du blog parce que sinon on va pas s’en sortir…

Donc. L’hysté.

Bien que j’ai hâte de me débarrasser de ça et de « finir » ma transition du point de vue des opérations (je ressens pas l’envie de faire de méta ou de phallo, en tout cas pour l’instant), depuis peu je commence à baliser sur cette opération à venir.

Parce que bon, mon capital « courage » a un peu été épuisé ces derniers mois.

L’avion pour aller aux States ça m’avait déjà bien stressé malgré la fatigue à l’aller, je n’avais fait, en vol, que des rêves d’accidents d’avion… Au retour j’étais sous anti-douleur et j’avais pris un somnifère.

L’opération chez Fischer quant à elle ne me stressait pas tellement parce que c’était tôt le matin, que j’avais pris un somnifère la veille et surtout que bon, c’était de la chirurgie plastique. Donc pas de grand risque à part ceux liés à l’anesthésie.

Mais là c’est différent, c’est une opération plus lourde, interne, et même si le Dr G. en a fait des centaines, on n’est jamais à l’abri du risque. Le plus grand étant, au moment de l’insertion « en aveugle » des instruments (caméra and co) dans le corps. C’est rarissime, mais il arrive que pendant ce moment où le chirurgien ne voit pas, il perce un truc (avec des conséquences plus ou moins graves, mais potentiellement – c’est arrivé – mortelles).

Bon je sais que ça ne sert à rien de psychoter et qu’il y a une chance sur un milliard que ça m’arrive.

Mais c’est comme en avion, le stress vient du fait que je ne contrôle pas.

Et le contrôle (les listes, la psychorigidité sur certains trucs, le besoin de prévoir, l’hyper préparation quand c’est possible, etc) c’est ma façon de gérer le stress. Donc là je me retrouve avec un stress ingérable. Je fais pourtant tout pour canaliser tout ça : beaucoup de sport, hyperactivité pour ne pas penser, etc…

D’autre part, ces derniers temps, j’étais relativement sorti de la transition comme élément qui occupe mon esprit tout le temps.
Mais là je retombe dans une période cruciale (opération, lancement du processus de changement d’état civil) et avec ça, le stress qui va avec revient.

Alors, certes, je suis d’un naturel moins stressé depuis que je suis sous T mais bon, on se refait pas, et le stress se manifeste de manière physique. Palpitations, coup de chaleur (que je différencie nettement des bouffées de chaleur…), cœur comme tout compressé, etc.

Du coup ce soir j’ai bien du mal à trouver le sommeil…

Ps : La photo ? Mon petit loup qui pourrait me calmer avec son ronronnement apaisant s’il n’était pas à plus 800 bornes…

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