Le Loup des Steppes

Transition d'un jeune loup FTM

Archive for the 'Surgery' Category

Le Hasard

Ouais bon je vais pas m’étendre parce qu’un certain nombre d’entre vous ont pu suivre mes déboires en direct grâce à la communication multisupports accessible de nos jours (sms, forum, facebook, etc), et parce que toute cette histoire me pèse / m’agace pas mal.

Mais, en gros. Hier j’ai appelé la clinique pour savoir s’il serait possible que je sois voisin de chambre de mon pote B. qui « se fait opérer le même jour que moi ». Et là, panique, la secrétaire a d’abord passé un bon moment à chercher mon dossier, avant de me dire que je n’étais tout simplement pas dans le planning et qu’ils n’opéraient jamais deux personnes le même jour.

Elle m’a donc dit qu’elle allait voir ça avec G. et me rappeler. Je peux vous dire que l’heure a été longue.

J’ai ainsi pu réaliser à quel point même si je ne passe pas du tout mes journées à stresser, le moindre changement de plan pouvait me déstabiliser.

Finalement je vais me faire opérer le lendemain (une chance que soit étudiant), le matin. Je rentre donc quand même à la clinique le mardi 10, à 17h (moyennement content de passer ma soirée pre-op à la clinique…).

Donc voilà, si j’avais pas appelé (un hasard finalement) personne n’aurait rien remarqué et je me serais pointé, à jeun et stressé, le mardi matin, pour rien…

Sans commentaire.

Je suis juste à bout physiquement et nerveusement et j’ai vraiment hâte que tout ça soit fini.

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Rdv avec l’anesthésiste

Aujourd’hui j’avais rendez-vous chez le dentiste qui m’a piqué la gencive pour m’anesthésier et pouvoir me triturer tranquille. Ensuite, avec la moitié de la bouche endormie, je suis retourné à Asnières pour voir l’anesthésiste (ironique hein…).
J’ai attendu une bonne demi-heure et l’entretien lui-même a dû durer dix minutes maximum (quelques questions, prise de tension, checking de mon pouls et de ma respiration, etc). L’anesthésiste était très sympa mais à la fin il m’a dit que c’était son collègue qui s’occuperait de moi mardi… Ah ! Si, quand même, il m’a fait rire parce que comme beaucoup de spécialistes qui peuvent s’extasier sur des trucs un peu bizarres, il a été en admiration devant mes veines du bras et s’est exclamé : « Voyons les veines… Oh ! Superbes veines, superbes ! C’est parfait. ». Je comprends maintenant mieux pourquoi les moustiques m’aiment tant…

Mais surtout, il m’a filé toute une série d’examen à passer (prise de sang, plaquettes, etc) ce qui en soit est logique mais s’ajoute à ma longue liste de trucs médicaux à faire cette semaine.

Du coup ce soir j’étais un peu down. Moralement ça va ; je veux dire, je me sens relativement bien à une semaine de l’opé, mais physiquement qu’est-ce que j’en ai marre.

J’ai l’impression (et c’est le cas !) que ça fait un an que je passe ma vie au contact de médecins, qu’il n’y a pas une semaine sans injection, prise de sang ou autre rendez-vous relatif à ma transition.

Heureusement plein de super potes ont su me booster car, c’est vrai (j’en ai conscience !), j’arrive au bout.

Mais c’est vrai aussi qu’avec l’hysté, la prise de conscience de ma dépendance à la testo se fait plus réelle. Avant je le savais sans que cela me gêne vraiment, et puis j’étais trop focalisé sur les modifications corporelles entraînées par les shoots, que je m’en tappais.

Alors que là, j’y pensais l’autre soir, je réalise vraiment que c’est à vie. Que j’irai très régulièrement acheter ma came et me piquer tous les quinze jours.

Je sais qu’en soit c’est rien, en terme de temps je veux dire. Mais psychologiquement c’est un peu différent. Je sais aussi que des milliers de gens ont des traitements quotidiens très lourds…

Mais quelque part, je crois que j’ai un peu de mal à intégrer le fait que mon corps ne produit pas vraiment de T. C’est du ressenti hein (intellectuellement je le sais très bien), et, pour comparer, c’est le même genre de rapport que « j’entretiens » avec mon bientôt feu utérus : ça ne m’est pas logique. Je crois que quelque part, alors que j’ai toujours été hyper pragmatique face à mon corps, tout ce qui est interne n’est pas bien intégré et je me retrouve un peu comme ce petit garçon qui ne comprend pas pourquoi il doit aller dans le vestiaire des filles, tout en « sachant » que c’est ce qu’il doit faire.

Désolé si c’est peu clair, ma tête est un peu trop pleine en ce moment, tout est un peu confus.

Dans le même genre d’idée, je me demande si, émotionnellement, quelque chose va changer avec l’hysté. Car physiologiquement oui. Mais j’aurai l’occasion de m’étendre sur ça une autre fois, là il faut que je dorme, on est que lundi…

Donc allez, c’est tout pour la prise de tête du soir. Demain j’essaierai de vous parler de ma nouvelle énigme : les filles. Haha. Nan sérieux, j’y comprends plus grand chose depuis que je suis sous T (et non ce n’est pas psychologique – plutôt sociologique !)…

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Take my breast away : Mammec aux USA (Dr Fischer) – Part 2

(Bon désolé pour ceux qui lisent le forum et le blog mais j’ai la flemme d’écrire la même chose de façon différente ^^)

Et hop, une petite mise à jour parce qu’avant de passer à l’hysté, j’ai enfin fini le montage de mon voyage aux States pour l’opération.

Pour l’instant youtube n’a daigné uploader qu’une vidéo (sur trois) mais en fait c’est la plus intéressante (la première c’est juste le trajet, pour le fun, et la deuxième est moins drôle) (je posterai la suite dès que possible)

Donc voilà, en exclusivité totale, vous allez pouvoir me voir endormi, dans les vappes, super maniéré, boutonneux, avec une petite voix et tout et tout…:

Ca me fait beaucoup rire de me voir comme ça, et ça me fait réaliser à quel point j’ai encore beaucoup changé depuis juin !

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Modéré

Je suis content, j’ai passé une semaine équilibrée et j’étais très bien, sans me laisser dépasser par le stress.

J’ai fais plein de choses (pour préparer l’opé, ou pas) et vu plein de monde, bu quelques verres d’alcool sans paniquer ou culpabiliser, avancer sur quelques projets, bref, j’ai été actif, MODÉRÉ et plutôt zen finalement.

Je voulais écrire plus mais je suis écrasé par la fatigue : je me suis levé tard et j’ai quand même trouvé le moyen de me rendormir pour une sieste pendant laquelle j’ai « rêvé » (je m’autocite du forum) :

— Aaah je suis tellement naze que j’ai fait une sieste pendant laquelle j’ai fais un horrible cauchemar : la peau de mon torse se décollait de là où elle était attaché et glissait lentement sans que je puisse rien faire. J’allais voir plein de médecins (dont G.) et je devais me faire réopérer, etc. Bref, la panique totale, je suis encore tout perturbé.

– J’aime pas quand l’inconscient est si peu subtil (un peu d’effort que diantre !) pour faire passer des messages que je connais déjà…

Bref voilà pour des mini news, demain, normalement, y’aura un post très trippant et imagé…

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Stressss

Je suis très stressé ces jours ci, pour X raisons… Je vais donc me contenter de parler de ce qui à rapport avec le sujet du blog parce que sinon on va pas s’en sortir…

Donc. L’hysté.

Bien que j’ai hâte de me débarrasser de ça et de « finir » ma transition du point de vue des opérations (je ressens pas l’envie de faire de méta ou de phallo, en tout cas pour l’instant), depuis peu je commence à baliser sur cette opération à venir.

Parce que bon, mon capital « courage » a un peu été épuisé ces derniers mois.

L’avion pour aller aux States ça m’avait déjà bien stressé malgré la fatigue à l’aller, je n’avais fait, en vol, que des rêves d’accidents d’avion… Au retour j’étais sous anti-douleur et j’avais pris un somnifère.

L’opération chez Fischer quant à elle ne me stressait pas tellement parce que c’était tôt le matin, que j’avais pris un somnifère la veille et surtout que bon, c’était de la chirurgie plastique. Donc pas de grand risque à part ceux liés à l’anesthésie.

Mais là c’est différent, c’est une opération plus lourde, interne, et même si le Dr G. en a fait des centaines, on n’est jamais à l’abri du risque. Le plus grand étant, au moment de l’insertion « en aveugle » des instruments (caméra and co) dans le corps. C’est rarissime, mais il arrive que pendant ce moment où le chirurgien ne voit pas, il perce un truc (avec des conséquences plus ou moins graves, mais potentiellement – c’est arrivé – mortelles).

Bon je sais que ça ne sert à rien de psychoter et qu’il y a une chance sur un milliard que ça m’arrive.

Mais c’est comme en avion, le stress vient du fait que je ne contrôle pas.

Et le contrôle (les listes, la psychorigidité sur certains trucs, le besoin de prévoir, l’hyper préparation quand c’est possible, etc) c’est ma façon de gérer le stress. Donc là je me retrouve avec un stress ingérable. Je fais pourtant tout pour canaliser tout ça : beaucoup de sport, hyperactivité pour ne pas penser, etc…

D’autre part, ces derniers temps, j’étais relativement sorti de la transition comme élément qui occupe mon esprit tout le temps.
Mais là je retombe dans une période cruciale (opération, lancement du processus de changement d’état civil) et avec ça, le stress qui va avec revient.

Alors, certes, je suis d’un naturel moins stressé depuis que je suis sous T mais bon, on se refait pas, et le stress se manifeste de manière physique. Palpitations, coup de chaleur (que je différencie nettement des bouffées de chaleur…), cœur comme tout compressé, etc.

Du coup ce soir j’ai bien du mal à trouver le sommeil…

Ps : La photo ? Mon petit loup qui pourrait me calmer avec son ronronnement apaisant s’il n’était pas à plus 800 bornes…

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Dr G.

Hier j’avais rendez-vous avec le Dr G. d’Asnières, que je ne voulais pas voir à la base parce qu’il ne s’embête vraiment pas niveau thune (1800 euros + les frais de la clinique en tout pour l’opération) et parce que j’aurais préféré pouvoir ajouter un nom chirurgien à la (maigre) liste dont on dispose déjà.

Mais bon, j’en peux plus « d’attendre » cette opé et j’ai vraiment hâte d’avoir de nouveau papier. Et puis je ne peux pas m’amuser à enchaîner les consultations qui durent dix minutes et me font perdre 50 ou 80 euros, pour rien… C’est coûteux, frustrant, déprimant, etc.

De plus, depuis un bon mois j’ai des douleurs dans le bas ventre qui sont comme quand j’avais mes règles. Outre le fait que c’est bizarre comme douleur parce que c’est une sensation que je n’avais eu depuis février dernier, je n’aime pas tellement savoir qu’il se passe des trucs là dedans, même si c’est minime.

Bref. Donc. Asnières.

Je me suis tout de suite senti à l’aise dans cette clinique où les gens étaient tous incroyablement souriants et gentils. J’ai eu un très un bon contact avec l’assistante du Dr G. et bien sûr avec le Dr G. lui-même. D’allure plutôt austère, c’est un homme vraiment gentil qui opère les trans parce que « c’est une opération légale, qu’il n’y a pas de raison de ne pas faire » et pour qui « la rencontre avec la personne prime » (sur les formalité de paperasserie ou la frileuse « éthique » de certains collègues).

Il m’a donc tout bien expliqué et j’ai ainsi pu mieux saisir certains éléments de l’opération (parfois un peu gore quand même). J’ai par exemple enfin compris par où il retirait l’organe (« par voix naturelle ») et, surtout, j’ai appris la vraie taille d’un utérus : c’est tout petit en fait !

Je suis donc vraiment ravi de cette rencontre avec le Dr G. et son équipe avec qui j’ai eu un excellent feeling.

Et puis, le meilleur pour la fin, avec sa technique on rentre le mardi matin, on se fait opérer l’après-midi et, pouf, le jeudi matin on peut sortir en marchant (sans sonde urinaire ni rien), tout seul comme un grand. (Enfin, s’il n’y a pas de complications…).

D’ailleurs c’est marrant, ça va être bizarre d’aller tout seul à la clinique comme ça, un matin, pour me faire enlever un organe… !

Et donc je me fais opérer le 10 février (j’ai failli choisir la date du 24 mais je me suis dis que le fétichisme chiffresque avait ses limites quand même, j’ai hâte d’être débarrassé).

Voilà, voilà pour les nouvelles.

Ps : Zut j’ai complètement zappé de faire une petite photo de la clinique, comme je l’avais fait précédemment. Je ferai ça quand j’y retournerai pour voir l’anesthésiste (le 2 février).

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Davidesque

J’ai vraiment bien fait de reprendre mon blog ! Outre le fait qu’écrire me fait parfois prendre conscience de certaines choses, cela permet aussi de les rendre réelles, au quotidien. Comme si, une fois le billet publié, je ne pouvais plus ignorer la question sans culpabilité.

Bref, tout ça pour dire qu’aujourd’hui je suis tout courbaturé parce que j’ai repris la muscu hier matin. Nan parce que bon, au risque de paraître girly, c’est quand même bientôt mon premier été en maillot de bain quoi, va falloir assurer !
Plus sérieusement, je suis assez curieux de voir mon torse un peu plus musclé. Et puis, comme je le disais, le déplacement des graisses fait son petit chemin, alors autant aider la T à faire son boulot plus vite.

Du coup j’ai fait une photo Davidesque qui servira de référent dans quelques mois.

Et puis je suis content parce que j’avais essayé de faire quelques pompes il y a une quinzaine de jours et mes cicatrices tiraient encore un peu.

Là, niet, pompes, tractions, aucune douleur ! Au contraire : de nouvelles sensations musculaires et corporelles, la peau de mon torse étant plus souple qu’il y a quelques mois.

Cela dit, puisque j’en suis à faire un point sur mon torse, je crois que je ne suis pas très verni. Ca ne tire plus ni rien mais une petite pression sur la partie haute du torse me fait encore mal et je sens encore « l’effet plaque » lié au fait que la peau n’a pas encore retrouvé toute son élasticité.

Enfin, de toute façon mon élan sportif risque d’être un peu cours parce que je vais me faire opérer très bientôt (post à venir dans la journée), mais c’est pas grave, au moins ça remet la machine en marche !

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Devil

Désolé j’ai pas trop le temps d’écrire en ce moment alors voilà au moins deux photos qui expliquent pourquoi j’ai toujours rêvé d’avoir un mur noir ! ^^

Sinon rien à voir mais il me semble que ma voix a un tout petit peu baissé aujourd’hui (j’y pense là parce qu’une chanson de Klaus Nomi passe sur iTunes et qu’il m’est définitivement impossible d’aller le chercher celui-là, à part des couinements, niet).

Edit : Lol, vous allez pas le croire, mais je viens de me rendre compte que la première photo ci-dessus se trouve être la 666ème sur mon logiciel de prise de photo avec caméra intégrée de l’ordi. No comment…!

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Me, myself, I à l’Existrans

En attendant de retrouver mon câble d’appareil photo (je perds un peu espoir cela dit) et de pouvoir mettre mes tofs (sur lesquelles je ne suis pas, forcément) voici 3 tofs de me, myself, I. Merci beaucoup à Cw, sinon j’aurai pas trop eu d’images de moi-même.

La première c’est à République, et les deux autres c’est rue Beaubourg, quand je me suis finalement décidé à me mettre torse nu (mais pas sans crème solaire !).

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Organe

Il y a quelques temps j’avais écrit un post que je n’ai jamais mis en ligne… Ca parlait de mon rapport à l’hysté…

« Ce post part du principe que je me ferai opérer le 23, ce qui n’est pour l’instant pas certain hein !

Vous devez vous dire « wow, dans quinze jours, ça fait tôt ! ». De mon côté, je n’en pense rien. Pas vraiment de stress, pas spécialement hâte non plus parce que je n’éprouve pas de haine particulière vis-à-vis des ces trucs là que je suis pas obligé de voir tous les jours (irk heureusement !). Je regrette juste d’avoir renoncé à ma résolution de ne plus boire une goûte d’alcool au lundi 1er septembre et d’avoir rebu pendant un week-end d’anniversaire. Mais je vais pas parler de ça parce que je vais m’énerver contre moi-même autrement…

Sinon, pour être honnête, j’ai réalisé il y a à peine un mois que l’utérus était un organe (je ne plaisante pas)… Avant ça ce n’était pour moi qu’un mot. Qui n’avait rien à voir avec moi. Au moins ça veut dire que je n’ai aucun lien (et encore moins, d’attachement) avec ce truc ! Les ovaires elles me dégoûtent. Le mot est moche.

Cela dit, depuis que j’ai percuté ça, ça me dégoûte un peu d’imaginer le médecin enlever un organe (et encore plus d’imaginer que, même dans le coton, je serai quand même cliniquement éveillé quand il l’enlèvera). Mais juste pour le concept quoi, parce que sinon, cet utérus, je m’en contrefiche royalement. S’il n’y avait pas de risque de complications, kystes and co avec le traitement hormonal, je me passerais bien de cette opération qui ne va rien changer à ma vie de tous les jours. Mais elle aura des conséquences bien pratiques donc je ne vais pas m’en plaindre…

Après, c’est clair que j’ai pas spécialement hâte de repasser sur le billard… Mais en fait j’éprouve plus un sentiment de lassitude qu’une réelle appréhension pour l’opération elle-même.
En revanche j’appréhende la douleur post-op (c’est fou n’empêche, comment on oublie vite ce que ça fait d’avoir mal physiquement !), même si j’ai encore des pills américaine que je ne me gênerai pas de prendre si j’ai trop mal.
J’appréhende aussi le séjour à l’hôpital qui va m’ennuyer un maximum je pense. Enfin, je prendrais mon mal en patience, et j’en profiterai pour enfin finir Le Livre de l’intranquillité de Pessoa, pour regarder des films, et pour finir les Sopranos !

Bon et puis au moins, quand je pourrai enfin recommencer à vraiment bouger et à faire du sport ce sera pour de bon. Parce que la perspective d’être à nouveau tout à fait mobile pour être à nouveau diminué quelques semaines après me tentait bof. Au moins, là, j’ai peut-être retrouvé une partie de mes capacités physiques, mais je suis encore loin de faire tout un tas de choses, et brancher (ou pire, débrancher) des prises un peu dures me fait toujours aussi mal (les mouvements brusques ou latéraux restent complexes)…! Du coup ce sera pas si dur de redevenir un infirme pour quelques temps. D’autant plus qu’en hiver c’est plus facile d’être une larve ! »

Bref, après les épreuves de ces derniers jours je ne ressens plus les choses pareilles.

Déjà, avec la consultation j’ai été violemment confronté à ce corps si féminin et moralement c’est vraiment pas évident. Je ne pensais pas mais c’est finalement une épreuve vraiment dure, de se confronter à cet utérus, ces ovaires, prendre conscience que c’est vraiment là, parler de tout ça, etc…

D’autre part, le traumatisme a vraiment influé sur mon rapport à mon corps. À savoir que depuis hier je suis vraiment dégoûté par ce corps que je (re)réalisme féminin, je n’ai plus aucun désir (libido inexistante) et j’ai l’impression qu’il va me falloir du temps avant que je laisse qui que ce soit me toucher.

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