Le Loup des Steppes

Transition d'un jeune loup FTM

Archive for the 'Sentiments' Category

Existrans 2005

Juste parce que cette photo m’apaise.

La sérénité de son visage, l’esquisse d’un sourire, ce regard fort, presque amusé, défiant, la paix intérieure qui se dégage d’elle. Merci J.

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Organe

Il y a quelques temps j’avais écrit un post que je n’ai jamais mis en ligne… Ca parlait de mon rapport à l’hysté…

« Ce post part du principe que je me ferai opérer le 23, ce qui n’est pour l’instant pas certain hein !

Vous devez vous dire « wow, dans quinze jours, ça fait tôt ! ». De mon côté, je n’en pense rien. Pas vraiment de stress, pas spécialement hâte non plus parce que je n’éprouve pas de haine particulière vis-à-vis des ces trucs là que je suis pas obligé de voir tous les jours (irk heureusement !). Je regrette juste d’avoir renoncé à ma résolution de ne plus boire une goûte d’alcool au lundi 1er septembre et d’avoir rebu pendant un week-end d’anniversaire. Mais je vais pas parler de ça parce que je vais m’énerver contre moi-même autrement…

Sinon, pour être honnête, j’ai réalisé il y a à peine un mois que l’utérus était un organe (je ne plaisante pas)… Avant ça ce n’était pour moi qu’un mot. Qui n’avait rien à voir avec moi. Au moins ça veut dire que je n’ai aucun lien (et encore moins, d’attachement) avec ce truc ! Les ovaires elles me dégoûtent. Le mot est moche.

Cela dit, depuis que j’ai percuté ça, ça me dégoûte un peu d’imaginer le médecin enlever un organe (et encore plus d’imaginer que, même dans le coton, je serai quand même cliniquement éveillé quand il l’enlèvera). Mais juste pour le concept quoi, parce que sinon, cet utérus, je m’en contrefiche royalement. S’il n’y avait pas de risque de complications, kystes and co avec le traitement hormonal, je me passerais bien de cette opération qui ne va rien changer à ma vie de tous les jours. Mais elle aura des conséquences bien pratiques donc je ne vais pas m’en plaindre…

Après, c’est clair que j’ai pas spécialement hâte de repasser sur le billard… Mais en fait j’éprouve plus un sentiment de lassitude qu’une réelle appréhension pour l’opération elle-même.
En revanche j’appréhende la douleur post-op (c’est fou n’empêche, comment on oublie vite ce que ça fait d’avoir mal physiquement !), même si j’ai encore des pills américaine que je ne me gênerai pas de prendre si j’ai trop mal.
J’appréhende aussi le séjour à l’hôpital qui va m’ennuyer un maximum je pense. Enfin, je prendrais mon mal en patience, et j’en profiterai pour enfin finir Le Livre de l’intranquillité de Pessoa, pour regarder des films, et pour finir les Sopranos !

Bon et puis au moins, quand je pourrai enfin recommencer à vraiment bouger et à faire du sport ce sera pour de bon. Parce que la perspective d’être à nouveau tout à fait mobile pour être à nouveau diminué quelques semaines après me tentait bof. Au moins, là, j’ai peut-être retrouvé une partie de mes capacités physiques, mais je suis encore loin de faire tout un tas de choses, et brancher (ou pire, débrancher) des prises un peu dures me fait toujours aussi mal (les mouvements brusques ou latéraux restent complexes)…! Du coup ce sera pas si dur de redevenir un infirme pour quelques temps. D’autant plus qu’en hiver c’est plus facile d’être une larve ! »

Bref, après les épreuves de ces derniers jours je ne ressens plus les choses pareilles.

Déjà, avec la consultation j’ai été violemment confronté à ce corps si féminin et moralement c’est vraiment pas évident. Je ne pensais pas mais c’est finalement une épreuve vraiment dure, de se confronter à cet utérus, ces ovaires, prendre conscience que c’est vraiment là, parler de tout ça, etc…

D’autre part, le traumatisme a vraiment influé sur mon rapport à mon corps. À savoir que depuis hier je suis vraiment dégoûté par ce corps que je (re)réalisme féminin, je n’ai plus aucun désir (libido inexistante) et j’ai l’impression qu’il va me falloir du temps avant que je laisse qui que ce soit me toucher.

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Résistrans…

Merci à tous/tes pour les gentils commentaires/mails/MP/texto, ça fait vraiment plaisir de pas se sentir seul face à cette sombre histoire !

Sinon, je suis encore un peu à l’ouest et pas complètement remis de cette aventure. D’ailleurs, j’ai dormi toute la journée et il a vraiment fallu la motivation d’internet (que je n’ai pas encore dans mon studio) pour me hisser hors de mon lit aujourd’hui.

Mais bref, au risque de me répéter vu que j’en ai déjà parlé sur le forum : concernant l’avenir, après le rdv je me suis dis que je pouvais peut-être supporter tant de conneries pendants les quelques jours d’hospitalisation, et que c’était mieux que l’opération par voix haute (dommage parce que le Dr G. et son staff sont gentils et respectueux)… Mais avec le recul je refuse de cautionner un tel comportement et un tel mépris ! Quitte à devoir continuer à démarcher des chirurgiens (ce qui n’est vraiment pas une partie de plaisir) et à attendre. Parce que, en plus du mauvais feeling et de son manque total d’humanité, je n’ai pas envie de « faire avec » et de supporter ça juste parce que je n’ai pas d’autres noms de chir…! Donc je vais continuer à chercher sur Paris et dans le sud, Montpellier ou ailleurs…

Bon et puis ouais je pense sérieusement à écrire un courrier à l’hôpital et au Dr P. (chef du service) pour leur dire un peu ce que je pense de tout ça…! Je regrette juste de ne pas avoir eu mon micro-cravate, j’y avais pensé la veille en plus, dommage qu’il soit à Montpellier…

Ce qui m’énerve c’est que de nos jours la transphobie est loin d’être encore considérée comme l’homophobie parce que, « quand même, c’est bizarre »… Du coup, je pense que les gens qui ne sont pas concernés s’en tappent un peu, et que mon courrier n’aura pas vraiment d’impact… Ces jours-ci je réfléchis à une idée de petit spot en mode « stop transphobie » pour montrer qu’on est des humains quand même (!!!), mais j’ai pas encore trouvé d’idée assez accrocheuse…

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Sc.2, Dr D. – Int / Jour – Hopital Intercommunal de Créteil – Part 2

Oui donc… Vraiment pas évident de se replonger dans tout ça pour écrire ce post…

Acte III. La consultation, un des pires moments de ma vie.

Encore un peu traumatisé par le « Madame B. » et les regards de toutes ces femmes, j’avais la tête en feu en ce début de rendez-vous. J’ai balbutié pendant quelques minutes, incapable d’articuler quoi que ce soit… Dans la salle, le Dr D. et (heureusement !!!) une assistante, d’environ mon âge, cute et vraiment adorable.

Le rendez-vous commence et ce mec ne m’inspire vraiment pas confiance. C’est évident qu’il me juge, qu’il ne connaît rien sur les trans, et en plus il n’est vraiment pas aimable. Il parle mille fois de « mutilation » et se demande si juridiquement il ne faudrait pas un papier légal (je lui dis, calmement, que la justice ne veut justement pas entendre parler des trans avant l’hysté… il met en doute ma parole…).

Il veut tout savoir, me questionne sur mon parcours, me demande avec amusement « comment ça m’est venu », me demande ce que mes parents en pensent, me questionne sur mon adoption, me demande avec agacement pourquoi je me suis fait opéré aux Etats-Unis, ne rate pas une occasion de me parler au féminin, même quand je viens juste de lui dire que je suis « étudiant », etc.

Honnêtement, heureusement que son assistante était là. À part le reprendre une ou deux fois sur le féminin (déjà énorme en soit), elle n’a quasi rien dit mais j’ai senti son regard de soutien pendant tout le rendez-vous. À chaque V. j’ai senti son regard sur moi, son malaise face à au manque d’humanisme et d’empathie du Dr D. Elle a peu fait « réellement » mais putain sa présence a été salvatrice. Témoin du mépris du Dr D. elle m’a permis de tenir le coup et de ne pas me sentir trop oppressé sous le voyeurisme et les questions déplacées de ce docteur.

Docteur qui m’a demandé sans gêne (et avec un sourire) si j’avais un « compagnon, ou une compagne, ou, euh, enfin, ce que vous avez… ». Comme si je n’étais qu’un truc, qu’un « it »…

Ensuite il m’a dit qu’il allait m’ausculter. Sous le choc, je lui ai fait comprendre mon étonnement et lui ai dit que j’avais consulté un chirurgien avant qui ne m’avait pas ausculté. Il a joué les gars outré, critiquant son confrère (que je soupçonne d’avoir eu beaucoup plus de tact et d’humanité, lui qui m’a parlé au masculin, contrairement à ce connard)…

Pour être honnête, pendant quelques secondes j’ai pensé à partir en courant. J’ai vraiment été submergé par un « c’est pas possible » mais la T aidant j’ai réussi à ne pas craquer et à rester là pour affronter cette horreur. La jeune stagiaire m’a demandé si ça me gênait qu’elle soit là et si je préférai qu’elle sorte. Gêné, je lui ai dit que oui, je préférais qu’elle sorte. Très gentille, elle m’a dit en souriant qu’il n’y avait pas de problème et que c’est pour ça qu’elle demandait.

Puis, méprisant, le Dr D. m’a demandé de me dépêcher de me déshabiller en me disant que c’était « pas sérieux » et qu’il n’avait pas de temps à perdre. Il m’a ensuite posé des questions. A grommelé comme si j’étais un freak quand je lui ai dis que j’avais jamais vu de gynéco avant. Tout ça sans aucune considération pour mon sentiment actuel. Je vais pas parler de viol parce que ce serait déplacé et qu’on ne peut sans doute pas comparer. Mais, honnêtement, je n’ai jamais été autant humilié et blessé dans ma personne que pendant ces quelques minutes.

Il a voulu voir « ma poitrine » en passant, a soulevé mon t-shirt, a touché en appuyant fort sur ma cicatrice (ce qui m’a fait mal et m’a obligé à lui dire « doucement ! ») et m’a sorti un « vous auriez du vous faire opérer en France » cinglant. J’étais tellement choqué par la consultation à ce moment que je n’ai pas pu sortir quoi que ce soit. Mais malgré le choc j’ai tout de même pensé que c’était un sacré connard méprisant et inhumain !

Et puis il a fait sa consultation. Je vais même pas en parler parce que ça me dégoûte. Ca a été vraiment traumatisant et j’ai cru que je j’allais pas survivre à ce truc. Désolé mais je peux juste pas raconter, ni ses commentaires, ni son mépris, ni son manque d’humanisme…

Puis il m’a demandé de me rhabiller et à continué à me poser des questions, insistant sur l’aspect mutilation. Exigeant aussi des certificats de mon psy et de l’endoc pour pouvoir bloquer la moindre date (tout en continuant à mettre en doute ma parole et à insinuer qu’il faudrait probablement un papier d’un tribunal pour attester du truc, etc).

J’étais vraiment limite à ce moment, et je sentais que la stagiaire avait compris que j’étais vraiment au bord. Il a continué à me poser des questions, auxquelles j’ai répondu comme un robot, m’efforçant de ne pas lui montrer ce que je ressentais.

À ce propos, vive la T qui contient les larmes (même si la souffrance sourde est probablement plus dure), et malgré tout j’ai vraiment failli craquer…

J’ai réussi à lui poser quelques questions et puis il m’a sorti – en remplissant mon dossier – un « mais donc vous avez déjà le prénom V. ? »… Choqué, je lui ai dis « non, j’ai encore le prénom V. ! ». Et là il s’est excusé trois fois et j’ai compris que depuis le début il me croyait probablement MTF…. Ce qui est vraiment énorme vu que je consultais pour une putain d’hystérectomie….!!!! Mais à sa tête j’ai compris la confusion, la gêne, et j’ai compris, du coup, la réflexion sur ma « poitrine »…..

Bref. là je me suis dis que ce mec était non seulement un con mais en plus un abruti.

J’ai quand même essayé d’en savoir plus sur une date d’opé, et même s’il m’a dit qu’il ne bloquerait rien sans avoir les certificats, que ça pourrait être vers novembre, vu qu’il n’y avait pas de contre-indication médicale…

À ce moment j’étais vraiment à bout et je voulais juste partir en courant.

Le rdv s’est terminé et j’ai salué chaleureusement la stagiaire qui m’a souri d’un air vraiment compatissant type « désolé que tu sois tombé sur ce con, je te comprends moi »….

Et puis je suis parti, chancelant et complètement à bout, éprouvé, fatigué, vidé…

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Sc.2, Dr D. – Int / Jour – Hopital Intercommunal de Créteil – Part 1

Bon, j’ai aucune envie de revivre l’horrible matinée que je viens de me tapper mais bon, si ça peut servir à quelqu’un un jour… Yay, faisons ça pour la science…

Prologue.

J’ai dormi 4h, et pas du meilleur sommeil. Je me suis pourtant réveillé spontanément à 7h en me sentant vraiment pas très content de moi et moyennement bien dans ma peau. J’ai regardé les avions passer dans le ciel en écoutant de la musique pendant une heure, ça m’a un peu apaisé. Et puis à 8h je suis allé prendre ma douche.

Acte I. Les bitch de l’adminstration.

Après une bonne heure trajet, je suis arrivé vers 10h à l’Hopital Intercommunal de Créteil. Direction le bâtiment C, « Gynécologie et obstétrique »… Youpi.
Première salle d’attente, que des couples avec femme enceinte. Je regrette de pas avoir eu une copine à amener avec moi pour qu’elle joue la femme enceinte… Après quelques minutes, c’est à mon tour de voir une des deux secrétaires à l’accueil. Je n’ai pas ma carte d’identité (perdue cet été) mais simplement ma carte vitale (avec photo). Rien à faire, elle est aimable comme une porte de prison et s’en tappe royalement, elle ne veut pas m’inscrire dans l’ordi sans « pièce d’identité » (pff, et la carte vitale c’est quoi ?) et je ne peux pas avoir mon rdv… Elle me demande quel médecin je viens voir et quand je lui dis que je viens voir le Dr D., elle fait une tête qui en dit long type « ah ouais je vois, c’est bien ce qu’il me semblait… » (comprendre « encore un putain de trans »). Je reste poli mais elle me fait plus ou moins dégager en disant qu’elle ne peut rien faire… Je me rends donc à l’accueil des consultations ou je tombe (heureusement) sur deux secrétaires sympas, qui me parle totalement au féminin mais se montrent compréhensives. L’une de m’accompagne revoir la bitch, toujours rien à faire, et à part insister (en mode clin d’oeil) sur le fait que je viens voir le Dr D., elle ne fait rien. Je retourne alors avec la secrétaire gentille dans son bureau et elle me suggère d’aller au commissariat faire une déclaration de perte en me disant, complice « ben oui faut bien trouver des trucs pour contourner l’administration hein… ».

Je me vois vraiment pas du tout aller au commissariat de Créteil cela dit pour expliquer mon cas. Je vois le truc venir comme une maison. Nan mais franchement, un mec qui fait une déclaration de vol pour une carte d’identité avec un F., moyen.

Heureusement, j’appelle ma mère qui a la bonne idée de suggérer le fax. Je retourne donc voir la bitch qui me déteste visiblement, pour lui demander le numéro de fax. Visiblement déçue que je m’obstine, elle me le donne malgré tout en ronchonnant. Un bon quart plus tard, je vais chercher le fax de mon passeport et extrait de livret de famille. Je patiente encore dans cette salle à la con et c’est enfin à moi de (re)passer. Je vais voir la collègue de la bitch en espérant qu’elle sera moins conne, mais en fait non. Tout aussi méprisante que l’autre, elle daigne jeter un oeil aux papiers… Le passeport est quasiment illisible mais heureusement il y a le livret de famille qui fait autorité. Elle commence alors à entrer les infos dans son ordi quand sa collègue – qui vraiment ne veut pas que je vois le Dr D., salle transphobe – s’incruste en disant que la photo est pas valable, qu’on me reconnaît pas etc. Calmement, j’insiste en disant que bon, y’a le fax du passeport, le livret de famille, et ma carte vitale avec photo récente donc que c’est pas mal quoi… La bitch n°2 daigne donc finalement m’inscrire et me donne le papier qui me permet enfin de passer au secrétariat suivant… Pas de au revoir ou aucune formule de politesse par contre hein, faut pas déconner non plus, on va pas être poli avec un sous-homme…

Je repasse donc par la secrétaire sympa pour lui donner le papier que j’ai mis 3/4 d’heure à obtenir, et elle me dit d’aller dans la salle d’attente.

Acte II. La salle d’attente, grand moment de solitude.

Je vais pas raconter en large et travers à quel point c’était pas agréable d’être dans une salle avec une trentaine de femme, la plupart enceintes. En plus ma voisine se met en tête de me parler, de son mec qui n’est pas là, que c’est chiant. Elle me demande si moi aussi j’attends quelqu’un. Avant même que je puisse penser, j’ai déjà dis « oui ». Hum… Je redoute maintenant un peu plus le moment ou le médecin m’appellera.

Pour éviter que quiconque me parle à nouveau, je me mets à lire. Caïn de Byron. Les premiers mots que je lis sont :

« LUCIFER. – Le Créateur, quel que soit le nom
Que tu lui donnes, ne crée que pour détruire.
 »

Super. C’est pas ce genre de mots qui vont m’aider à me sortir de cette pesanteur qui m’a envahit depuis quelques jours…! Cela dit la phrase me plaît. J’y pense quelques instants avant de me replonger dans ma lecture.

2h30 plus tard (non, je n’exagère pas, il était 13h à ce moment-là) le Dr D. m’appelle « Madame B. » Je peux vous dire que j’ai senti lourdement les 30 regards interrogateurs des femmes qui m’entouraient. Mais je n’en ai pas croisé un, j’ai gardé la tête dans mon livre pour survivre à cet horrible moment…

Bon, voilà pour les deux premiers actes, je dois partir là mais la suite (le pire) à venir très prochainement (dans la soirée probablement) : l’acte III (la consultation, un des pires moments de ma vie).

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Hawaii

Pas évident la vie en ce moment… J’ai bof le moral parce que je suis démotivé par la grisaille parisienne, l’opé à venir, les piqûres à vie, l’amour, tout ca.

Donc bon, je vais essayer de tenir le blog à jour parce que ça bouge quand même un peu en ce moment (rdv à Créteil mardi, etc), mais voilà, un peu la flemme quoi.

En fait, tout a commencé avec mon cerveau-cinéma. Si seulement j’étais capable de tirer un trait sur certains trucs… Mais nan, dans les films les ellipses existent, et tout se termine bien. C’est face à ce mécanisme que j’ai grandi, et même si aujourd’hui il faudrait que je m’en détache, c’est pas évident…

Mais bref. C’est la vie.

Le plus drôle c’est juste de se dire que malgré tout, j’arrive à pleurer en pensant à certains trucs. Comme quoi, j’ai pas perdu mes larmes, il faut juste un vrai truc pour les solliciter…

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Protégé : About C., becoming Brian Kinney and Amsterdam in november.

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Lui, ce corps.

Ces jours-ci je suis saoulé par mon corps. Je vois des courbes encore trop féminines et ça me dégoûte. En plus j’ai toujours été vaguement sportif, même dans mes moments de grande déchéance physique. Et là ça commence à sérieusement me gaver de pas pouvoir faire de sport. Je me sens mou et j’en peux vraiment plus de ces hanches encore trop visibles !

Je me donne jusqu’au 24 et ensuite, fuck, je reprendrais un peu de cardio (course) pour fondre un peu ! Je déteste courir mais bon, c’est trop tôt pour la natation et des trucs type muscu qui solliciterait trop le haut du corps. Et puis j’ai vraiment hâte de voir ce que ça donnera sans binder : je vais probablement avoir l’impression d’avoir un souffle de fou !

Bon et sinon mini événement : j’ai pu enlever un petit bout de fil résorbable tout à l’heure ! J’ai pas du tout eu à force. Je crois que pour ma « zone relou » à gauche c’est terminé ! Tout ça va pouvoir se refermer, et je vais pouvoir mettre de la crème cicatrisante à cet endroit, qui, croyez moi, en a franchement besoin !

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Protégé : The Dykes and I

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Spinach

J’ai donc eu ma piquouse hier comme prévu et la confirmation qu’effectivement my skin is a bitch avec les fils résorbables… L’infirmière m’a confirmé qu’il fallait surveiller ça (changement de couleur ou autre) et mettre de la betadine jusqu’à ce que plus rien ne soit ouvert.

Autre info amusante, elle m’a piqué en me faisant m’appuyer sur l’espèce de lit, ce qui a donné une scène pour moi assimilée aux films des 50’s avec les nurses en blanc et les soldats qui se font vacciner avant de partir à la guerre.

Par contre j’ai attendu et ça m’a confirmé que à part si j’ai besoin de faire vérifier mon torse, la prochaine fois je me ferai la piqûre moi même !!

Enfin, en tout cas je me sens beaucoup mieux physiquement !

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